L'histoire ...

     Un document officiel datant de 1757, prouve que le cimetière était situé autour de l’église de Bouchain

     Sur le plan en relief de la ville, réalisé en 1715, on remarque que ce cimetière était protégé par un mur. 

      En 1762, on y fait encore une inhumation. Certains privilégiés pouvaient aussi se faire enterrer dans l’église même. Le prix de l’emplacement variait. Si l’on choisissait de reposer dans le Chœur, il fallait s’attendre à payer très cher et bénéficier de circonstance exceptionnelle. Il fallait l’agrément du Roi, des seigneurs, des abbés et des religieux de Saint-Amand ainsi que des patrons et des marguilliers. Par ordonnance du 10 mars 1776, l’arrêté est modifié. Il est alors interdit d’enterrer dans les églises et chapelles à l’exception des seigneurs et ministres du culte. Cette exception durera jusqu’en 1790. Une décision prise par l’Assemblée Constituante condamne cette pratique. Désormais ni les églises, ni les hospices, ni les chapelles ne pourront être lieux de sépulture.

     De 1700 à 1716, on enterrait tantôt autour de l’église ou à l’intérieur de l’édifice, tantôt au cimetière hors la ville situé le long du chemin vert à l’emplacement de l’ancienne briqueterie. Ce cimetière, jouxtant la route de Douai, était clos d’une épaisse haie d’aubépine. Le gibet était implanté à proximité.

     Ce cimetière paroissial « hors la ville » est probablement antérieur à 1633. Une pierre tombale y a été découverte et porte l’inscription suivante :

      « Ici git Toussaint Testar lequel trépassa le 19° jour de la Pentecôte, 15 de Mai 1663 âgé de 75 ans. Priez Dieu pour son Âme ».

     Pendant la Première Guerre Mondiale, 1500 tombes militaires (il s’agit de sépultures britanniques et allemandes) nécessitent un agrandissement du côté du chemin de Marquette.

     Le cimetière a toujours été considéré comme une terre sacrée. Il n’est pas une sépulture , si humble soit-elle qu’elle n’ait son culte de prière.

Un calvaire domine toutes les tombes et se trouve placé à l’extrémité de l’allée principale.

    Tous les ans, à la Toussaint, la population se rend en procession, après les vêpres, aux « Champs des Morts ». Il faut remonter à 1655 pour trouver l’origine de cette coutume à Bouchain

    

Au soleil couchant!
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